Addictions

Addictions

L'addiction, lutter contre les idées reçues

 


 

 Ce court métrage, largement diffusé, a conquis un public plus large que le court métrage du "Nugget".

Depuis, Prince est mort d'une overdose d'opiacés, de Fentanyl. Son décès intervient en plein débat sur les prescriptions d'opiacés et les incidences en terme de décès aux USA. 

Voici un lien  le Flyer N63 avec d'excellents articles qui traitent de cette affaire. Ne pas oublier qu'en France les prescriptions de morphiniques sont encadrés d'une reglementation très stricte qui les rend difficile d'accès alors même qu'ils peuvent être nécessaires.

 

Plusieurs choses sont à retenir selon  Carl Hart (cliquer sur son nom pour lire son texte à ce sujet)

 

1/ La prise d'opiacés doit s'accompagner d'une attention particulière, notamment en association à d'autres sédatifs, leur toxicité en est augmentée

2/ ne pas les associer avec des antihistaminiques 

3/ Ne pas les associer avec les analgésiques

4/ La Naloxone doit être prescrite dans le cadre de traitement aux opiacés en cas de surdose, et l'entourage doit être formé à son utilisation

 

 

Des "épidémies" il y en a eu dans le passé, épidémie d'alcool chez les Romains, épidémie de Laudanum en Angleterre au 19ème siècle pour palier aux conditions de vie déplorables des ouvriers de l'époque, épidémie d'alcool chez les Indiens vaincus par les cow-boys, épidémie d'Opium chez les Chinois qui avaient perdu la guerre contre les Anglais et de nombreuses autres ... toutes ont en commun un climat de tristesse, de désarroi, de misère 

 

Le film "les Infiltrés" avec Leonard Di Caprio, est un bon exemple d'usage qui glisse vers l'addiction. Leonard Di Caprio est un flic infiltré dans la mafia.  Soumis à une pression croissante sa consommation d'Oxycotin (opiacé) augmente. Lorsque le médecin qui lui prescrit son traitement s'alerte de son usage abusif, il s'emporte. Le médecin prend conscience de son addiction mais lui prescrit sa dernière ordonnance. Di Caprio explose et justifie son usage par la situation qu'il vit, sans ce médicament il ne peut plus dormir, sa vie est en danger.

On parle de "Pharmakons", remède et poison, prothèses de l'âme humaine. 

 

Carl Hart propose d'éduquer la population à la prise de drogues à travers des campagnes de communication de santé publique. Des "Tu t'es vu quand t'as bu" mais sous opiacés.. La prohibition, qui a tenté d'enrayer la consommation, est un échec mondial, plutôt que de criminaliser il propose d'en parler, "d'éduquer" la population à ses dangers par des campagnes de prévention. 

 

 



12/06/2016
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